Sortir de l’impasse, c’est possible !
Manuel Valls vient de payer le prix fort de l’échec du quinquennat
Hollande. Même si deux conceptions du pouvoir se sont affrontées à
l’occasion des primaires socialistes, Valls et Hamon, issus de « l’école
rocardienne », répondent du même bilan. Les cinq années du pouvoir
socialiste n’ont été que renoncements et désillusions.
Au parti socialiste, proche de la déconfiture, à l’issue de ces primaires
et joutes médiatiques, rien n’aura émergé des projets pour combattre
le pouvoir des marchés financiers, le CAC 40 peut dormir tranquille…
A contrario, en proposant un projet novateur aux antipodes des vieilles
recettes libérales, les communistes sont prêts à rassembler toutes les
forces disponibles pour sortir enfin de l’impasse en proposant un projet
novateur aux antipodes des vieilles recettes libérales. Il n’y a qu’un
chemin pour sortir de l’impasse, celui du progrès social, du partage
des richesses, de la solidarité.
L’ennemi, c’est toujours la Finance. Le cap du progrès social ne
pourra être tenu que si nous nous attaquons à la dictature des
marchés financiers qui détournent les richesses produites du bien
commun.
C’est pourquoi, la nécessité de créer notamment un grand pôle public
bancaire en nationalisant BNP Paribas et la Société Générale est une
des propositions incontournables du projet novateur proposé par le
PCF « La France en commun ».
Toutes les familles de gauche ont tourné la page Hollande/Valls, il faut
maintenant passer à une autre étape : qualifier une politique de
gauche au second tour de l’élection présidentielle. Jean-Luc
Mélenchon est le mieux placé pour y parvenir.
Pour le PCF, cependant, pas question de laisser de côté les élections
législatives. Le samedi 28/01 prochain, le PCF présentera à la presse
lors d’une rencontre nationale à Paris, ses candidats-es.
Dans la Drôme à l’image des députés PCF/Front de Gauche à
l’Assemblée nationale, ils seront la preuve qu’un nouvel élan de
progrès est possible.
Les propositions qu’ils versent au débat démontrent qu’il est possible
de sortir le pays de l’ornière dans laquelle les politiques d’austérité
l’ont plongé. Les attentes et exigences populaires sont là, comme en
témoignent les luttes pour l’emploi, le pouvoir d’achat et la justice
sociale.
Pierre Trapier