Manifestations de solidarité pour Nuriye et Semih devant la CEDH
Des rassemblements en soutien à Nuriye Gülmen et Semih Özakça ont eu lieu devant la Cour européenne des droits de l’homme à Strasbourg.
Les manifestations de soutien aux deux professeurs turcs en grève de la faim depuis 236 jours continuent devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Lors de l’audience du 20 octobre au tribunal de la prison de Sincan à Ankara, Semih a obtenu une libération sous surveillance avec assignation à résidence. En revanche, sous prétexte d’un état de santé qui ne le permettait pas, Nuriye n’a toujours pas pu être présente pour plaider sa défense et est maintenue en détention jusqu’au 17 novembre, prochaine étape de leur procès.
Le 20 octobre, de 11 h 30 à 15 heures, alors que la Cour d’Ankara examinait à nouveau les dossiers de Nuriye Gülmen et de Semih Özakça, les militants du Front populaire de Nancy se sont retrouvés symboliquement devant la CEDH en compagnie de nombreux strasbourgeois. Étaient également présents deux représentants du HDP (Parti démocratique des peuples pro-kurde), des membres du Parti travailliste turc (EMEP), de la Fédération des associations de travailleurs et de jeunes issus de l’immigration turque et kurde (DIDF), de plateformes de soutien à la Résistance allemandes, ainsi qu’un musicien de Grup Yorum.
Aucune délégation n’a été reçue au sein de la CEDH car la procédure concernant l’examen des situations de Nuriye et de Semih a démarré.
Le 26 octobre, de 12 heures à 16 heures, un rassemblement a également été organisé, et ceci comme tous les jeudis jusqu’à la libération de Nuriye même si aucune rencontre avec le juriste en charge du dossier des deux professeurs n’est désormais possible.
Lors de ces manifestations, des centaines de tracts sont distribués après avoir été lus en français, en turc et en allemand.
Dans l’attente de la prochaine audience du procès de Nuriye et Semih le 17 novembre prochain, il est plus que jamais indispensable de faire pression afin que Nuriye puisse bénéficier elle aussi d’une liberté surveillée.
B.T.
Dogan Presse Agence
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