DrÍ´les de stages : comment l'Etat veut déradicaliser les intégristes
Stage de cirque, cours de boxe, catamaran, sessions de plongée… Depuis 2015, ces activités de type colonie de vacances sont financées par des fonds alloués à la lutte contre la radicalisation en prison au milieu d'autres initiatives...
Ateliers de hip-hop dans l'Orne, sorties en catamaran dans le Morbihan, mais aussi cours de boxe (toujours dans le grand Ouest) et même "une initiation à la canne de combat" dans l'Oise... Estampillés "stages de citoyenneté" et organisés par l'administration pénitentiaire, certaines activités mises en place dans une vingtaine de prisons après les attentats de Paris font étrangement penser au programme d'un club de vacances. Et pourtant : leur financement puise dans les fonds du plan de lutte contre la radicalisation en prison, 80 millions d'euros débloqués sur trois ans au lendemain des attentats de janvier. Ces fonds servent aussi à des stages moins étonnants et à pallier le déficit de personnel et d'infrastructures. Mais en quoi consistent ces activités parfois coûteuses ? Où ont-elles été mises en place ? Comment sont-elles perçues par le milieu carcéral ? Pour en savoir plus, cliquez sur l'image ci-dessous :