Attentat Í Strasbourg : qui sont les victimes de la fusillade meurtrière ?
L'attaque, mardi soir, dans le centre-ville de Strasbourg, a fait deux morts, ainsi qu'une personne en état de mort cérébrale et 12 blessés, dont six en urgence absolue, selon un dernier bilan réalisé en fin de journée mercredi. Nous avons pu rassembler des informations sur certaines de ces victimes.
"Le terrorisme a une nouvelle fois frappé notre territoire (...) et rappelle que la menace est toujours bien réelle." Au lendemain de la fusillade qui a éclaté dans le centre de Strasbourg, mardi 11 décembre dans la soirée, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, a apporté des précisions sur les victimes de cet attentat, mercredi lors d'une conférence de presse. Un dernier bilan fait état de deux morts et d'une personne en état de mort cérébrale, ainsi que de 12 blessés, dont six en état d'urgence absolue, a annoncé le procureur de Paris.
Ces personnes blessées sont majoritairement françaises, mais quelques étrangers ont également été frappés, explique à franceinfo le chef de service des urgences-Samu de Strasbourg, Pascal Bilbault. Elles sont âgées de 20 à 70 ans, ajoute-t-il. La plupart des blessés sont pris en charge à l'hôpital de Hautepierre, à Strasbourg, précise le chef de service. Les autres sont actuellement soignés au sein du nouvel hôpital civil, ainsi qu'aux urgences de la clinique Sainte-Anne.
Le principal suspect de l'attentat, Chérif Chekatt, était en fuite et toujours recherché, mercredi en fin d'après-midi. Voici les informations que nous avons pu obtenir sur une partie des victimes, tuées ou grièvement blessées.
Un Thaïlandais de 45 ans, tué d'une balle dans la tête
Selon les informations de France 3 Grand Est, un Thaïlandais né en 1973 est l'une des victimes de la fusillade. Cet homme est mort d'une balle dans la tempe rue des Moulins, selon la chaîne. D'après le journal anglophone Bangkok Post (en anglais), la victime s'appelle Anupong Suebsaman. Ce dernier se promenait dans le marché de Noël avec sa femme, lorsqu'il a été atteint par une balle tirée par l'assaillant. D'après le quotidien, le couple était arrivé la veille en France. Anupong Suebsaman est mort à la suite de ses blessures.
Un Strasbourgeois né en 1957, tué dans des conditions indéterminées
D'après France 3, la deuxième victime est un Strasbourgeois né en 1957. L'homme est mort rue des Chandelles, dans le quartier de la petite France, selon la chaîne. Selon le témoignage d'un serveur où il passait la soirée, l'homme venait de régler la note et de sortir du restaurant quand il a été tué. "J’ai entendu une détonation. J’ai pensé que c’était le tableau du restaurant qui tombait à l’extérieur (...) Au moment où je sortais, j’ai vu un des clients tomber à terre et un homme partir en courant dans les rues en parallèle", a raconté le serveur à franceinfo. France 2 précise qu'il était un ancien salarié d'une banque de Strasbourg. Sa femme et son fils étaient aux toilettes au moment du drame.
Un garagiste afghan, touché d'une balle dans la tête
Selon la mosquée Eyyûb Sultan de Strasbourg, l'un de ses fidèles, un garagiste afghan s'appellant Kamal, fait partie des victimes de l'attaque de Strasbourg. Ce dernier "a en effet été touché à la tête et a été plongé dans le coma", annonçait, mercredi midi, la mosquée sur Facebook.
Bilan humain, profil du suspect, chasse à l'homme... Neuf questions qui se posent au lendemain de l'attentat de Strasbourg
"Le terrorisme a une nouvelle fois frappé notre territoire (...) et rappelle que la menace est toujours bien réelle." Au lendemain de la fusillade qui a éclaté dans le centre de Strasbourg, mardi 11 décembre dans la soirée, le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, a apporté des précisions sur les victimes de cet attentat, mercredi lors d'une conférence de presse. Un dernier bilan fait état de deux morts et d'une personne en état de mort cérébrale, ainsi que de 12 blessés, dont six en état d'urgence absolue, a annoncé le procureur de Paris.
Ces personnes blessées sont majoritairement françaises, mais quelques étrangers ont également été frappés, explique à franceinfo le chef de service des urgences-Samu de Strasbourg, Pascal Bilbault. Elles sont âgées de 20 à 70 ans, ajoute-t-il. La plupart des blessés sont pris en charge à l'hôpital de Hautepierre, à Strasbourg, précise le chef de service. Les autres sont actuellement soignés au sein du nouvel hôpital civil, ainsi qu'aux urgences de la clinique Sainte-Anne.
Le principal suspect de l'attentat, Chérif Chekatt, était en fuite et toujours recherché, mercredi en fin d'après-midi. Voici les informations que nous avons pu obtenir sur une partie des victimes, tuées ou grièvement blessées.
Un Thaïlandais de 45 ans, tué d'une balle dans la tête
Selon les informations de France 3 Grand Est, un Thaïlandais né en 1973 est l'une des victimes de la fusillade. Cet homme est mort d'une balle dans la tempe rue des Moulins, selon la chaîne. D'après le journal anglophone Bangkok Post (en anglais), la victime s'appelle Anupong Suebsaman. Ce dernier se promenait dans le marché de Noël avec sa femme, lorsqu'il a été atteint par une balle tirée par l'assaillant. D'après le quotidien, le couple était arrivé la veille en France. Anupong Suebsaman est mort à la suite de ses blessures.
Un Strasbourgeois né en 1957, tué dans des conditions indéterminées
D'après France 3, la deuxième victime est un Strasbourgeois né en 1957. L'homme est mort rue des Chandelles, dans le quartier de la petite France, selon la chaîne. Selon le témoignage d'un serveur où il passait la soirée, l'homme venait de régler la note et de sortir du restaurant quand il a été tué. "J’ai entendu une détonation. J’ai pensé que c’était le tableau du restaurant qui tombait à l’extérieur (...) Au moment où je sortais, j’ai vu un des clients tomber à terre et un homme partir en courant dans les rues en parallèle", a raconté le serveur à franceinfo. France 2 précise qu'il était un ancien salarié d'une banque de Strasbourg. Sa femme et son fils étaient aux toilettes au moment du drame.
Un garagiste afghan, touché d'une balle dans la tête
Selon la mosquée Eyyûb Sultan de Strasbourg, l'un de ses fidèles, un garagiste afghan s'appellant Kamal, fait partie des victimes de l'attaque de Strasbourg. Ce dernier "a en effet été touché à la tête et a été plongé dans le coma", annonçait, mercredi midi, la mosquée sur Facebook.
Il n'est pas possible, à ce stade, de confirmer officiellement l'état de santé de la victime. Selon Eyup Sahin, président régional de l'association islamique Milli Gorus contacté par franceinfo, le fidèle "était hier en promenade en famille au marché de Noël" de Strasbourg. "Sa femme et ses enfants sont indemnes." Père de deux enfants, l'Afghan "louait depuis deux ans un garage automobile, dont le local appartient à la mosquée", poursuit Eyup Sahin. "Je le voyais tous les jours, c’était quelqu’un de très sympathique, de souriant, qui faisait du bien aux gens. On est en état de choc."
Un journaliste italien, grièvement blessé
Selon plusieurs médias italiens, dont La Repubblica (en italien), le journaliste italien Antonio Megalizzi, âgé de 28 ans et originaire de la région de Trente, dans le nord-est du pays, fait partie des blessés. Il travaille pour la radio Europhonica à Strasbourg. Joint par franceinfo, le ministre italien des Affaires étrangères confirme qu'un citoyen italien fait partie des blessés de l'attaque de Strasbourg. "Sa situation est critique", ajoute le ministère, sans donner davantage de précisions.
La radio Europhonica a confirmé, mercredi après-midi sur Twitter, que le journaliste "est hospitalisé et en grande difficulté".
Un journaliste français, grièvement blessé
Selon Europhonica, un second journaliste, membre de l'équipe française de la radio, a également été "grièvement blessé" dans l'attaque. Cette personne a, comme son confrère italien, été hospitalisée, précise la radio sur Twitter.
Deux Français habitant les Vosges, blessés par balles
Parmi ces personnes blessées, L'Est Républicain recense également deux victimes originaires des Vosges. D'après le quotidien, un Vosgien a reçu des éclats de balle dans la nuque, alors qu'il était au café Les savons d'Hélène. Grièvement blessé, il est en réanimation, selon L'Est Républicain.
Une jeune femme de 18 ans, habitant Moyenmoutier (Vosges) a également été blessée au niveau du bras, confirme à franceinfo Pascal Guy, le maire de Moyenmoutier. Elle n'est plus en danger après une opération, précise-t-il. La victime a été blessée près du commerce de ses parents, rue des Orfèvres à Strasbourg. "Une de mes salariées m'a téléphonée pour me dire que Jeanne s'était fait tirer une balle dans le bras", témoigne auprès de France Bleu sa mère, Christelle Lorho. "C'était un carnage total devant la boutique. Le gars a tiré sur quelqu'un, ils ont pris la fuite et il les a poursuivis vers la place du Marché-Neuf. C'est là qu'il a tiré la balle sur Jeanne, explique-t-elle. L'état psychologique est terrible pour notre fille et nos salariés."