Istanbul: Le Quartier de Gazi S'enflamme
Gazi est un quartier populaire situé au nord de la Corne d'or du côté européen dont la majorité des habitants est gauchiste opposé à l'AKP.
Dans la nuit de mercredi soir la police turque est intervenue sur plusieurs sites dans ce quartier de Gazi.
Ils ont dévastés des centres de rencontre culturel, des arrêts de bus, mais aussi le centre de réadaptation "Hasan Ferit", une clinique autogérée par des bénévoles pour les personnes atteintes de dépendance.
Ces volontaires du centre Hasan Ferit étaient présents l'an dernier à la fête de l'humanité à Paris pour présenter leurs travaux.
Cette structure joue un rôle central dans la lutte des groupes révolutionnaires contre la mafia et les dealers introduit par le pouvoir.
En effet, ce quartier est sans arrêt menacé par le pouvoir de l'Akp qui veut détruire les habitations qui en réalité l'objectif est détruire finir avec les opposants.
Tous les centres, associations, magasins populaires, boulangerie populaire, jardins partagés qui sont à l'initiative du peuple ont toujours été menacés dans ce quartier par décision de l'AKP.
Tous les médias sont silencieux et pourtant il y a urgence à une réaction internationale.
D'ailleurs vous pouvez visionner le centre aussi dans un reportage filmé.
Le Centre a diffusé un mois avant un communiqué qui dénonçait les provocations continuelles de la police.
La répression de la police s'empresse de jour en jour : insultes, menaces, et pressions même sur les visiteurs.
Depuis hier ils utilisent les armes contre les patients et des gaz lacrymogènes contre les habitants. Après une quinzaine d'arrestations les avocats (Halkın Hukuk Burosu) n'ont pas où voir leur client.
Plusieurs blessés sont recensés aujourd'hui.
Cette nuit après 21h la police est revenu dans ce quartier en criant "Allah est grand " ou encore avec la musique "ölürüm turkiyem / mourrir pour ma Turquie".
Les gauchistes du quartier sont unis pour défendre leur quartier.
En ce jour de la journée mondiale de la Paix il y a aucune intervention ni déclaration de pouvoir politique afin de protéger ces habitants.
Et pourtant il s'agit d'Istanbul...
Dogan Presse
Yaprak Zorlu