Accusations islamophobes à Sciences Po Grenoble : le parquet ouvre...

 Accusations islamophobes à Sciences Po Grenoble : le parquet ouvre une enquête

Jeudi 4 mars, des affiches sur le mur de l'IEP accusaient nommément deux enseignants d'avoir tenu des propos islamophobes. Une enquête a été ouverte par le parquet de Grenoble.

Jeudi 4 mars, deux enseignants de Sciences Po Grenoble avaient vu leurs noms affichés sur les murs de l’IEP du campus universitaire de Saint-Martin-d’Hères (Isère). Les inscriptions les accusaient d’avoir tenu des propos islamophobes.

Ce samedi 6 mars 2021, le procureur de Grenoble, Eric Vaillant, a annoncé qu’il ordonnait une enquête pour « injure publique envers un particulier par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique, un délit puni de 12.000€ d’amende ».

Cette enquête, confiée au commissariat de police de Grenoble, a également été ouverte pour « dégradation ou détérioration légère de bien destine à l’utilité ou la décoration publique par inscription, signe ou dessin, un délit puni de 15.000€ d’amende »
La plainte du syndicat étudiant classée sans suite

« Des fascistes dans nos amphis. L’islamophobie tue », pouvait-on notamment lire sur l’un des collages, appelant à la démission des deux professeurs. Dès le lendemain, la direction de Grenoble avait adressé un signalement à la justice.

Le procureur indique par ailleurs avoir décidé de classer sans suite pour « infraction insuffisamment caractérisée » la plainte déposée pour discrimination syndicale par l’Union Syndicale Sciences Po Grenoble « à l’encontre d’un des professeur visé par les affiches ».

Cette plainte se fondait sur un mail envoyé par cet enseignant où il interdisait aux étudiants appartenant à ce syndicat de suivre ses cours.


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