Transports publics : On continue sur le tout-routier ?
Communiqués des administrateurs PCF-FDG du Syndicat des Transports d’Ile-de-France, Jacques BAUDRIER, Conseiller de Paris, Pierre GARZON, Vice-Président du Conseil départemental du Val-de-Marne et Fabien GUILLAUD-BATAILLE, Conseiller régional d’Ile-de-France
On continue sur le tout-routier ? Ou on donne enfin des moyens aux transports publics avec une TVA réduite ?
Aux Députés de se prononcer cette semaine !
Après la COP 21, la transition énergétique et les transports non polluants, beaucoup de monde en parle… Mais il est temps d’agir !
Pour cela, les transports publics exigent des moyens. Les élus PCF-FDG du STIF ne cessent de le répéter. Ils s’étaient d’ailleurs engagés à faire des propositions dans le cadre du projet de loi de finances 2017 : c’est chose faite !
Deux amendements fondateurs ont été déposés par le groupe Gauche Démocratique et Républicaine au projet de loi de finances 2017 en examen à l’Assemblée Nationale :
- Un amendement (n°524) pour que les transports publics urbains retrouvent une TVA à 5,5% ;
- Un amendement (n°511) pour que le versement transport soit porté à 3,5% dans les zones les plus favorisées d’Ile-de-France.
Jeudi ou vendredi, le premier amendement, celui sur la baisse de la TVA, sera examiné par l’Assemblée, le deuxième ayant été repoussé à une séance fin novembre.
S’ils étaient adoptés, ce ne seraient pas moins de 500 millions d’€ de recettes nouvelles pour le STIF dès 2017 ! Enfin des moyens pour augmenter l’offre de transport du quotidien, pour commander des trains neufs sans avoir à ponctionner davantage les voyageurs avec des hausses répétées des tarifs.
Pour Jacques Baudrier, Conseiller de Paris et Administrateur du STIF, « Les députés et le gouvernement sont au pied du mur. Ils doivent choisir : des moyens pour les transports publics, pour des alternatives à l’automobile ou continuer sur le tout-routier. Des moyens pour les transports urbains, ce sont aussi des commandes pour les industriels du matériel ferroviaire. Le vote de ces amendements, et celui sur la baisse de la TVA dès cette semaine, serait par exemple bien plus efficace pour l’avenir d’Alstom que le plan mal ficelé présenté par le Gouvernement ces derniers jours. ».
Pour Fabien Guillaud-Bataille, Conseiller régional et Administrateur du STIF, « Madame Pécresse parle dans la presse et dans sa communication de « révolution dans les transports ». Mais sans moyens, il n’y aura pas de trains, ni de bus : des trains fantômes et des bus fantômes et une révolution fantôme. Le seul changement bien réel avec l’accord Pécresse/Valls, c’est l’augmentation du Pass Navigo à 73 euros, en contradiction totale avec ses engagements de campagne. Nous arrivons au moment de vérité : le projet de loi de finances. Chacun va devoir se positionner. ».